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Investir dans une SCPI : mode d’emploi

Les alternatives d’investissement se sont multipliées ces dernières années. Désormais, certains profils d’investisseurs ont la possibilité de s’assurer un revenu constant grâce à l’investissement en SPCI. Si ce type de placement n’est pas récent, il répond à un certain nombre de règles bien définies qui conditionnent la réussite de l’opération. Voici ce qu’il y a lieu de savoir.

Une SCPI, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un acronyme qui désigne une Société Civile de Placement Immobilier. C’est une entreprise qui s’occupe de la gestion des investissements dans le domaine de l’immobilier.

Dans le principe, une SCPI se rapproche d’un FCPI ou Fonds Commun de Placement Immobilier, à la différence que dans ce dernier cas, les épargnants n’ont ni pouvoir décisionnel en ce qui concerne la vie du fonds ni participation au conseil d’administration.

Les principales activités d’une SCPI sont l’achat, la rénovation, l’entretien et la mise en valeur des biens immobiliers. Pour les mener à bien, une SCPI a besoin de financement et celui-ci lui est accordé par des particuliers. Ce sont leurs différents apports qui constituent le capital de la société dans ce qu’on pourrait appeler une mutualisation. En investissant dans une SCPI, vous devenez donc un actionnaire.

Les revenus engrangés sur les activités de cette société sont ensuite redistribués aux actionnaires sous forme de dividendes à hauteur de leur quote-part. Le versement, qui est trimestriel, permet aux actionnaires de se garantir des revenus complémentaires et de diversifier leur épargne.

Si les avantages sont clairs, ils varieront en fonction du type d’investissement que vous effectuez. C’est également le cas des inconvénients puisqu’un tel investissement n’en est pas exempt.

Les différents types d’investissement en SCPI

Plusieurs modes d’investissements existent lorsque vous souhaitez effectuer un placement en SCPI. Au titre de ceux-ci, on compte l’investissement au comptant, l’investissement en assurance-vie, l’investissement à crédit et l’investissement en démembrement. Chaque mode d’investissement présente ses propres caractéristiques.

Investir en SCPI au comptant

C’est le mode d’investissement le plus simple et le plus avantageux. Il suppose qu’en tant qu’investisseur, vous disposez de fonds propres.

Malheureusement, les revenus perçus via ce mode d’investissement sont frappés à la fois de la Tranche Marginale d’imposition et par les prélèvements sociaux. Il existe tout de même un moyen de contourner ce handicap. Cela consiste à investir dans un bien présentant un déficit foncier. Cela permet généralement de jouir d’une exonération fiscale. Ce n’est toutefois pas la seule alternative.

Investir en SCPI en assurance-vie

Il est possible d’acquérir des parts en SCPI en adossant votre investissement à votre contrat d’assurance-vie. Ce montage financier est intéressant à bien des niveaux.

Déjà, il vous permet de ne pas acquérir des parts à crédit. D’autre part, il s’agit-là d’un mode d’investissement en SCPI qui permet de contourner la question de la lourde fiscalité. Cette seconde option doit être sérieusement envisagée si vous avez une Tranche Marginale d’imposition trop forte. On situe la limite autour de 40%.

Investir en SCPI à crédit

Pour réussir ce type d’investissement, vous devez prouver de votre capacité d’endettement grâce à des revenus constants et réguliers.

Avec cet investissement, vous avez bien plus de chances de procéder à une optimisation fiscale et financière. Vous pouvez, en effet, rembourser votre crédit grâce à vos revenus en SCPI.

En procédant de la sorte, les prélèvements d’impôts ne sont réalisés que sur vos revenus après remboursement de votre crédit. Vous payez donc moins d’impôts. Pour finir, une rente vous est constituée après le remboursement.

Investir en SCPI en démembrement

Au lieu d’investir dans un bien immobilier en entier, ce montage financier vous permet d’investir soit dans la nue-propriété soit en usufruit.

Dans le premier cas, vous ne supportez pas les prélèvements fiscaux, puisque vous ne percevez pas de revenus et vous demeurez propriétaire à la fin du démembrement. Dans le second, vous bénéficiez des revenus et vous supportez toutes les charges.

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